Implications de la loi climat et résilience

Lors de la construction d’une maison « classique » les tranchées remplies de béton qui constituent les fondations coupent les racines des arbres et leurs causent des dommages irréparables.
 
Les sols sont artificialisés et rendus étanches…Ce qui peut causer du ruissellement car l’infiltration de l’eau dans le sol n’est plus possible.
 
Les techniques de construction sur pilotis évitent ces inconvénients et devraient se développer à l’avenir afin de pouvoir se conformer à la loi « climat et résilience », en cours d’adoption, qui prévoit une interdiction de l’artificialisation (bétonnage) des sols.

Dans cette loi, l’objectif « Zéro Artificialisation Nette » est clairement affiché ainsi que l’obligation de respecter des coefficients de biotope (l’équivalent de l’indice de canopée cher au collectif de l’arbre) dans les PLU. 

Ainsi, les propositions du collectif de l’arbre et particulièrement la charte de l’arbre sont pleinement cohérentes avec la loi en cours d’adoption.

 

Des incitations sont prévues par l’état pour aider financièrement à l’émergence de projets démonstrateurs et valoriser ces projets.

Les communes pionnières trouveront donc, en plus d’une amélioration certaine de la qualité de vie de leurs habitants, un intérêt évident à se conformer rapidement à cette loi qui entrera en vigueur quoi qu’il arrive : Modifier les PLU afin d’empêcher les coupes d’arbres et de ne délivrer de permis de construire qu’aux projets qui ne bétonnent pas les sols est vertueux, urgent…Et sera bientôt obligatoire.